Voyager...
... autrement dit, oublier ses repères, mettre les compteurs à zéro, accepter de changer d'échelle, se rendre disponible, découvrir le monde, observer la nature, changer son regard, rencontrer l'Autre, partager son histoire pour comprendre sa culture, revenir à l'essentiel et se défaire du superflu, user à plein de ses cinq sens, s'imprégner des parfums, des couleurs, goûter l'Ailleurs, respirer l'Ailleurs, écouter l'Ailleurs, contempler l'Ailleurs... C'est tout ça, le voyage...
Me dépasser...
... c'est-à-dire repousser ses propres limites, vivre l'inconnu, s'adapter à l'imprévu, aller au-delà de soi, de sa peur et au-devant de sensations nouvelles, progresser dans la connaissance et la maîtrise de soi, être autant acteur que spectateur de ses capacités, découvrir sa propre force mentale qui compense la souffrance physique, prendre de la hauteur, du recul... et bien sûr, vibrer de tout son être au coeur de la Nature, ce terrain de jeux grandiose et infini !
Le voyage "statique" et intellectuel
Tout voyage commence dans une bibliothèque ou une librairie, à l’ouverture d’un livre. « Ouvrir un atlas et fermer les yeux », conseille Michel Onfray pour mieux appréhender la destination.
Le voyage "mobile" et sensuel
En voyage, tout notre système de références est mis de côté, les compteurs sont remis à zéro : un ré-apprentissage du monde commence. Le voyageur redevient un enfant : il utilise ses cinq sens, il regarde, écoute, sent, touche pour appréhender et comprendre son nouvel environnement. Il assimile, retient, fait des recoupements, établit sa propre grammaire du réel.
L’innocence retrouvée
Le voyageur doit se défaire de ce qu’il a appris au préalable sur la destination. Il doit retrouver l’innocence, "celui qui ne sait pas". Les connaissances ne doivent pas interférer dans la relation directe entre le lieu réel et soi. Auquel cas, la tentation est grande de vouloir comparer la réalité avec l’idée qu’il s’en était faite.
Le retour à l’essentiel
Partir en voyage permet d’éliminer le superflu, de se débarrasser du futile et de se concentrer sur l’essentiel. Si l’effort et l’inconfort sont du voyage, le voyageur sera plus sensible et réceptif au lieu visité.
Pas de voyage sans partage
Tout voyage a vocation à être raconté, consigné dans des carnets, un journal, un site Internet… L’expérience vécue vaut la peine d’être partagée, pour faire progresser les autres vers la connaissance – même partielle et subjective - de l’Ailleurs.
Mon approche du voyage :
Je suis actuellement au Canada, en PVT (Permis Vacances-Travail) et effectue un road-trip à travers le pays.
Je vous invite à consulter mon site dédié à ce voyage, ponctué d'articles, de photos et de vidéos, ici :